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Avignon le 18 janvier 2022,
Ce sont bien les choix politiques de ces dernières années, qui sont les conséquences de cette situation…….Faire porter la seule responsabilité de la tension Hospitalière aux non-vaccinés montre bien l’irresponsabilité et le mépris de nos gouvernants…. !
Aujourd’hui, notre système de santé est en décalage avec les besoins de la population.
Les difficultés de cette crise doivent être les électrochocs, pour inverser la vapeur et arrêter les stratégies de divisions et d’individualisme.
Le gouvernement fait taire les contestations par la « distribution » de petites primes, au gré des manifestations, ce qui ne répond en rien aux réels problèmes des agents.
EXIGEONS :
De véritables augmentations de salaire,
Agents, Usagers, Salariés, Libéraux, mobilisons-nous…
RDV le JEUDI 27 JANVIER 2022 A 10h30
A LA CITE ADMINISTRATIVE D’AVIGNON
Le 21 décembre 2021
Le décret 2021-1709 prévoit de manière exceptionnelle et temporaire une augmentation des heures supplémentaires effectuées depuis le 30 novembre 2021 ainsi qu’un doublement de celles concernant la période comprise entre le 20 décembre 2021 et le 31 janvier 2022.
CALCULEZ LE TAUX HORAIRE DE VOS HEURES SUPPLEMENTAIRES EN FONCTION DE VOTRE INDICE MAJORE (il indiqué sur votre bulletin de salaire)
FEUILLE DE CALCUL A TELECHARGER
Les IDE du service le mistral témoignent :
Au début de l’année 2020, le premier plan blanc a été déclenché suite à la pandémie de COVID-19. De nombreux services de l’hôpital ont été fermés et des soignants ont été placés en ASA sur décision de l’établissement. De notre côté au SSR Mistral, nous avons été déclarés service COVID et de ce fait, nous sommes de nombreuses fois revenus sur nos temps de repos pour éviter que des agents d’autres pôles nous remplacent.
Nous avons également changé d’amplitude de travail, en effet nous sommes passé en 12h de façon très rapide pour raison principale d’économie de personnel. Cela devait être un essai temporaire pour allier réduction d’effectif et meilleure prise en charge du patient. Or aujourd’hui si nous faisons le bilan, la qualité de soin se dégrade et elle ne va pas aller en s’améliorant avec la baisse d’effectif qui nous est imposée aujourd’hui.
Lorsque nous travaillions en 7h36, nous avions une infirmière en journée qui prenait en charge les LISP, ainsi qu’une aide-soignante en plus. Il y avait également un changement d’équipe au milieu de la journée. Aujourd’hui, il nous est demandé de réaliser la même prise en charge et d’avoir la même énergie en travaillant 4h30 de plus, avec des patients chronophages qui demandent énormément de notre temps.
En effet, le service accueille des personnes âgée, une population fragile, bien souvent polypathologique, avec beaucoup de démences et de patients qui déambulent. La crise sanitaire a également accentué leur instabilité au niveau médical, nous avons reçu à maintes reprises des patients dits « aigus ». Tout cela ajouté au fait que nous avons quatre médecins dans le service et parfois plusieurs sur un même secteur, cela augmente parfois les soins à réaliser et les sollicitations de la journée.
Nous ressentons depuis deux ans un épuisement physique et un épuisement mental qui induit des montées de pression inter équipe et des arrêts à répétition. Ces arrêts sont dû à des accidents de travail et à de multiples burn out. Nos corps ont du mal à faire face à la lourdeur du service et au rythme imposé. Le sentiment d’insatisfaction du travail accompli est omniprésent, car nous avons l’impression d’être des « robots » et de ne plus prendre en soins le patient dans sa globalité. Nous avons déjà tiré la sonnette d’alarme en manifestant notre mal être et les difficultés que nous rencontrions.
Malgré cela, ce 26 novembre, nous apprenons que nous devons de nouveau faire un effort supplémentaire par manque de personnel sur l’hôpital : il est demandé qu’une infirmière de notre équipe passe de nuit. Et nous apprenons le lendemain qu’une seconde infirmière doit partir dans un autre service. De ce fait, nous sommes contraints une nouvelle fois de réorganiser le service. Afin de travailler à trois infirmières la journée, nous avons désormais deux secteurs de 17 patients et un secteur de 12 patients.
Mais vous êtes-vous posé la question de savoir ce que cela signifie pour les patients et les soignants ? La technicité fait partie de notre rôle, cependant cela signifie moins de temps pour l’infirmière auprès du patient afin d’accomplir son rôle propre, moins de relationnel et donc une prise en charge très superficielle car nous serons incapables de connaître le réel état psychologique du patient. Cela veut aussi dire davantage de tâches pour les aides-soignantes qui devront compenser le manque d’infirmière. Etant elles-mêmes en nombre restreint, elles devront se passer du travail en binôme avec l’infirmière qui allait normalement de pair avec le passage en 12h.
Nous tenons également à évoquer nos quatre LISP. Une subvention particulière a été accordée à notre service pour prendre en charge quatre patients en lits identifiés de soins palliatifs, et récemment elle a été augmentée pour six lits. Pour le moment, nous n’avons encore que quatre LISP officiels. Cependant d’autres patients sont dans une prise en charge palliative sur des lits d’hospitalisation classiques. Le fait d’avoir ces LISP nécessite une prise en charge particulière requérant une équipe dédiée. Actuellement, ce n’est pas le cas. Nous n’avons aucune équipe consacrée à ces LISP, aucune prise en charge adaptée faute de temps et d’attention. Et cela va s’aggraver avec les changements que l’on veut nous imposer aujourd’hui.
Alors aujourd’hui, le personnel du SSR Mistral dit stop. Nous ne voulons plus travailler dans ces conditions. Nous n’accepterons plus cette maltraitance envers les soignants et surtout, envers les patients.
Malgré la crise sanitaire et sociale, le gouvernement continue ses tentatives de divisions et multiplie les discours contradictoires ; ceci en poursuivant une politique de casse de la Sécurité Sociale, notamment en fragilisant son financement, et en tentant d’imposer une réforme de l’assurance-chômage régressive et un recul de l’âge de départ en retraite. Il continue d’asphyxier l’hôpital public, l’offre de soin publique comme privée et l’ensemble des services publics ; cela en organisant, notamment, LA DEGRADATION DE NOS CONDITIONS DE TRAVAIL !
HIER NOUS ETIONS INDISPENSABLES,
AUJOURD’HUI NOUS SOMMES JETABLES !!!
Exigeons ensemble :
LA CGT et FO APPELLENT A LA GREVE
(Via rue de la République, rue St Agricole, rue Joseph Vernet, place Crillon.)
Le décret 2021-2097 du 19 août 2021 fixe les dates comprises entre le 2 août et le 31 octobre 2021 pour bénéficier de l’indemnisation des heures supplémentaires avec majoration exceptionnelle :
Même s’il appartient au pouvoir de nomination (la direction) de valider l’indemnisation de ces heures,
(décret 2002-598 art.4)
La Fédération CGT SANTE ACTION SOCIALE a publié les grilles de revalorisation des salaires suite au Ségur de la Santé elles sont accessibles via ce lien :
http://www.sante.cgt.fr/Grilles-de-revalorisation-des-salaires-suite-au-Segur-de-la-Sante
25 mas 2021
Communiqué de presse
Un signe fort de la volonté du maintien du statut de la Fonction Publique et de la CNRACL, régime spécifique de retraite pour la FPH et FPT, mais aussi l’affirmation du rejet du projet de la réforme des retraites de M. Macron.
En plaçant nettement la CGT première organisation aux élections CNRACL, les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, ainsi que les retraité.e.s ont exprimé clairement leur confiance dans la CGT !
La CGT confirme sa première place d’organisation syndicale chez les actif·ve·s et les retraité·e·s au Conseil d’Administration de la CNRACL (Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales), régime couvrant les risques « vieillesse » et « invalidité » des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, avec 28,76 % des voix chez les actif.ve.s (13 listes candidates) et 23,96 % des voix exprimées chez les retraité.e.s (12 listes candidates).
La CGT recueille 4 sièges sur 8 pour les représentant·e·s du personnel et des retraité·e·s au Conseil d’Administration de la CNRACL.
En plus d’un contexte sanitaire compliqué et des employeurs qui se sont très peu impliqués dans ce scrutin, on remarque que le système de vote par voie électronique et par correspondance n’a pas facilité la participation qui a considérablement chuté lors de ce scrutin. La CGT reste attachée au « vote à l’urne » dans les lieux de travail, et au dépouillement manuel. Conviction confortée au vu du déroulement de la dernière journée de dépouillement, qui a connu un tel problème « technique » qu’il a fallu recourir à une agrégation des résultats de manière quasimanuelle… !
Ce vote CGT confirme la confiance envers les administratrices et administrateurs CGT et l’attachement des agents à un système de retraite par répartition à prestations définies. Il démontre également leur rejet de la réforme portée par le président Macron, rejet que la CGT incarne pleinement. En effet, avec une baisse de 8,3 % du produit intérieur brut (PIB) sur l’année 2020, au vu du contexte COVID-19, le projet Macron entraînerait de fait un effondrement du niveau des pensions des retraité.e.s.
Dans son système à point, l’objectif du projet de loi de Monsieur Macron est avant tout l’équilibre financier des régimes de retraite. Le niveau de pension y servirait de variable d’ajustement. Mécaniquement, ce système engendrerait de fait une diminution du niveau des pensions et un recul de l’âge de départ à la retraite.
La CGT remercie l’ensemble des agentes et agents qui ont réaffirmé leur confiance envers la CGT, ainsi que les syndicats CGT et leurs militants pour leur mobilisation.
FORTE DE SA PREMIÈRE PLACE, LA CGT CONTINUERA À DÉFENDRE LA CNRACL ET LES INTÉRÊTS DES AFFILIÉ.E.S ET PENSIONNÉ.E.S.
CONSULTER LE LIVRET DE LA FEDERATION SANTE
Vous pouvez vérifier que vous êtes bien inscrit.e sur les listes ICI : Lien vers le site de la CNRACL
Avignon, le 1 er décembre 2020
Le décret 2020-1309 du 29 octobre 2020 règlemente les heures supplémentaires considérées comme des heures « Plan Blanc », entre la période du 1 er octobre au 31 décembre 2020, avec des coefficients de majoration, selon la catégorie de l’agent.
La mise en place de ce décret stipule que lorsque l’OAT final de l’agent au 31 décembre 2020 est équilibré, la première heure supplémentaire qualifiée « HBP » est majorée selon les critères suivants :
– 14 premières heures supplémentaires majorées de 1,875.
– A partir de la 15ème heure : heures supplémentaires majorées de 1,905.
– Majoration de 150 % de l’heure supplémentaire lorsqu’elle est effectuée de nuit.
– Majoration de 100 % de l’heure supplémentaire lorsqu’elle est effectuée un dimanche ou un jour férié.
La direction du centre hospitalier d’Avignon impose aux agents la majoration des heures « plan blanc » après un OAT positif de + 7 heures, une décision délétère et injuste pour les agents.
La crise COVID n’a fait que mettre en lumière les difficultés de notre hôpital et le « Ségur de la Santé» n’est qu’une mascarade… !!!
– Réorganisations des services !!!
– Déréglementations du temps de travail !!!
– Suppression de postes !!!
– Embauche insuffisante !!
– Suppression des congés !!! …
RUE VIALA – AVIGNON CENTRE
La CGT revendique :
– Des embauches massives de personnels,
– L’ouverture massive de lits, de structures médico-social et social partout où cela est nécessaire,
– La reconnaissance sans condition en maladie professionnelle de tous les personnels atteint par le covid-19,
– L’arrêt de la déréglementation possible sur le temps de travail prévu par le protocole d’accord du« Ségur de la santé » et la baisse du temps de travail pour nos métiers pénibles
– L’abrogation du décret sur les licenciements dans la Fonction publique hospitalière,
– Des augmentations de salaire pour tous dans la fonction publique hospitalière et le médico-social.
– Un départ anticipé à la retraite pour tous et une revalorisation des pensions de retraite,
– Un Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale qui réponde aux besoins des professionnel.le.s et de la population
Face à un gouvernement qui continue à communiquer qu’il maîtrise la situation et aurait réglé tous les problèmes grâce « au Ségur de la Santé ». Ce ne sont pas les augmentations de salaires, obtenus seulement pour certains, qui vont NOUS faire taire !!!
La Covid 19 a des effets que l’on ne soupçonne pas en matière de destruction de qualité de vie et des conditions de travail.
Sous couvert du plan blanc, la direction se permet de récupérer ce qui l’intéresse dans la crise sanitaire qui frappe notre hôpital.
Au passage elle s’assoie sur les prérogatives des instances CHSCT et CTE et au non-respect de la réglementation :
– Modification des organisations de travail
– Modification de planning
– Passage en 12 heures
– Passage Jour/Nuit
– Transformation d’ASAE en RTT
La CGT n’est pas dupe face à ces tours de passe-passe de la direction …
Avec vous, elle restera vigilante sur le fonctionnement de tous ces changements NON PERENNES …
Communiqué de presse, Montreuil, le 21 septembre 2020.
Attachée au dialogue social et aux règles qui le régissent, la Fédération de la Santé et de l’ Action Sociale a comme volonté dans cette requête juridique de faire respecter sa représentativité issue des élections professionnelles dans la FPH de 2018, sa légitimité à représenter les salarié.e.s concerné.e.s, disposition qui devrait être étendue à toutes les organisations syndicales représentatives non signataires.
Ceci pour être présente aux futurs échanges, consultations et négociations issus et qui découleront du protocole d’accord sur « Carrières et rémunérations » des personnels non médicaux et du Ségur de la Santé.
En effet, l’exclusivité donnée dans le protocole aux seules organisations signataires à de futures mesures et décisions qui s’imposeront aux profesionnel.le.s est une clause qui rompt avec l’impartialité dont doit faire preuve le dialogue social et la nécessité de traiter de manière égalitaire toutes les organisations syndicales représentatives au niveau national, élues pour représenter les personnels relevant de la Fonction Publique Hospitalière. D’ailleurs la CGT a porté bien seule, sans gain de cause, pendant toute la phase de négociations, cette demande de retrait dans le protocole de la notion d’exclusion des non signataires, tant pour le comité de suivi que pour les futurs groupes de travail et/ou réunions issus du protocole qui seront amenés à proposer et à modifier notamment des éléments indemnitaires des personnels.
Dans ce contexte, la Fédération CGT de la Santé et de l’ Action sociale a sollicité le ministre par courrier du 17 septembre 2020 « en prévision de la reprise des discussions à la suite de la signature des deux accords du 13 juillet 2020 dans le cadre du “Ségur de la Santé” ». Puisque, manifestement, la Fédération a été exclue des premiers comités de suivi et groupes de travail, sa secrétaire générale a prié le ministre « de veiller à convoquer la Fédération à l’ensemble des réunions qui se tiendront dans le cadre de la poursuite du “Ségur de la Santé” », expliquant à ce dernier que, « en effet, la Fédération n’a pas été invitée à la réunion qui a donné lieu à la signature de l’avenant n°1 à l’accord relatif à la fonction publique hospitalière – Rendre attractive la fonction publique hospitalière : Revaloriser les carrières et les rémunérations et sécuriser les environnements de travail, signé le 1er septembre 2020 ».
Dans ce même courrier, la Fédération a également relevé que « plusieurs clauses réservent aux seuls signataires des accords du 13 juillet 2020 la participation aux futures concertations relatives, notamment, au régime indemnitaire des agents hospitaliers, excluant de facto les organisations syndicales représentatives non-signataires ». Il a donc été demandé au ministre « de ne pas tenir compte de ces clauses prévoyant que seuls les signataires des accords du 13 juillet 2020 se réuniront pour en discuter les modalités d’application ».
Par conséquent, il appartient maintenant au Juge des référés, qui nous l’espérons ne manquera pas de relever l’atteinte grave et manifestement illégale portée à la liberté syndicale par le ministre des Solidarités et de la Santé, de prendre les mesures nécessaires pour faire disparaître les effets de cette atteinte et d’enjoindre les instances organisatrices du « Ségur de la Santé », et notamment le ministre des Solidarités et de la Santé, d’assurer à la Fédération et aux organisations représentatives non signataires un traitement égal à celui des autres organisations représentatives signataires, en les conviant sans délai à toutes les réunions de suivi des accords du 13 juillet 2020 à venir, indépendamment de leur statut de signataire ou de non-signataire des dits accords.
le 15/11/2020
le Décret no 2020-1131 du 14 septembre 2020 relatif à la reconnaissance en maladies professionnelles des pathologies liées à une infection au SARS-CoV2 est paru au journal officiel.
2 nouveaux tableaux sont ainsi créés :
Après le tableau no 99 annexé au livre IV (partie réglementaire) du code de la sécurité sociale, il est inséré un tableau no 100 ainsi rédigé :
« Tableau no 100
« AFFECTIONS RESPIRATOIRES AIGUËS LIÉES À UNE INFECTION AU SARS-COV2
ainsi que
Après le tableau no 59 de l’annexe II du livre VII du code rural et de la pêche maritime, il est inséré
un tableau no 60 ainsi rédigé :
« Tableau no 60
« AFFECTIONS RESPIRATOIRES AIGUËS LIÉES À UNE INFECTION AU SARS-COV2